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La pêche démersale dans la mer Baltique a été frappée d'un coup énorme par le Conseil des ministres lundi soir, lorsqu'ils sont parvenus à un accord sur les possibilités de pêche pour 2017 dans la Baltique. Les ministres ont fini par s'entendre sur une réduction de quota d'au moins 56% pour le cabillaud dans la mer Baltique occidentale, tandis que le quota de cabillaud dans la mer Baltique orientale a été réduit de 25%.
Europêche, l'organisme représentatif des pêcheurs européens a répondu aux propositions de la Commission pour 2017 concernant les allocations de cabillaud de la Baltique, ce qui représente une diminution colossale par rapport aux chiffres de l'année dernière. Le quota proposé pour le cabillaud de la Baltique de l'Ouest s'élève à 1588 tonnes, baissé de 88% par rapport aux chiffres de 2016 et une réduction de près de 40% pour les stocks de l'Est.
Dans le cadre d'un projet co-fiancé avec l'UE, les partenaires sociaux européen du secteur maritime, ETF et Europêche, ont organisé une réunion à Madrid afin d'inciter l'Espagne à ratifier rapidement la Convention sur le travail dans la pêche C188 de l'OIT. Cette convention est applicable à tout type de navire de pêche et cherche à assurer les normes minimales qui protègent le pêcheur dans tous les aspects de leur travail, car c'est l'un des métiers les plus dangereux du monde.
Les partenaires sociaux de l'UE dans le secteur maritime, l'industrie nautique, la députée Sofia Ribeiro et la Commission européenne se sont rencontrés afin de combler les vides juridiques des industries nautique et de la pêche, en ce qui concerne la reconnaissance des certificats, la libre circulation des travailleurs et la sécurité.
Depuis 2013, les navires de l'UE ont été autorisés à pêcher le crabe des neiges dans les eaux de la mer de Barents et de Svalbard. Bien que ces navires possèdent une licence de pêche valide, quelques-uns ont été arrêtés par les autorités norvégiennes, qui refusent de reconnaître le droit légitime des navires de l'UE de fonctionner de manière durable et juridique dans ce domaine. À ce jour, 19 grands bateaux de plusieurs pays de l'UE restent attachés au port par peur d'être arrêtés. Une récente décision de la Cour norvégienne a déclaré les restrictions norvégiennes illégitimes et contraires aux obligations internationales assumées par la Norvège.