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Un récent rapport publié par Corporate Europe Observatory (CEO) et Seas at Risk critique les représentants de l'industrie de la pêche pour avoir accédé à la salle de presse du bâtiment du Conseil de l'UE au cours des négociations de l'année écoulée sur les possibilités de pêche (ou les captures totales admissibles - TAC et quota) et accuse les ministres de pêches à adopter le niveau de TAC au-dessus des avis scientifiques en raison de l'influence du lobby de pêche.
Le Comité scientifique, technique et économique européen pour la pêche (STECF) a récemment publié son rapport annuel sur l'exécution de la politique commune de la pêche (PCP) en ce qui concerne les progrès réalisés dans la situation des stocks de poissons et les niveaux d'exploitation. Des décennies d'autosacrifice renvoient nos pêches à la grandeur, car le rapport montre clairement que l'état des stocks s'améliore considérablement. Cela reflète également une tendance générale à la baisse de la pression de pêche. Cependant, des efforts supplémentaires sont encore nécessaires, en particulier en Méditerranée.
Lors de son assemblée générale tenue cette semaine, Europêche a confirmé le mandat de son président, Javier Garat, pendant encore deux ans. M. Garat est secrétaire général du CEPESCA, la Confédération espagnole de la pêche.
Lors de la réunion plénière tenue le 30 novembre 2015, les représentants Europêche, Cogeca, et ETF se sont rencontrés dans le but d'améliorer les conditions de travail des pêcheurs en Europe. Des discussions ont été tenues afin de répondre aux problèmes rencontrés par l'industrie de la pêche européenne, en raison de l'absence de reconnaissance des qualifications des pêcheurs, une mauvaise sécurité et formation professionnelle, au taux élevé d'accidents en mer, à la santé au travail et aux travailleurs migrants.
L'industrie européenne de la pêche représentée par Europêche a exprimé ses inquiétudes au Parlement européen (PE) face à l'absence presque totale de mise en œuvre du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) 2014-2020. Le fond de 6,4 milliards d'euros n'a pas fonctionné depuis plus de trois ans après son adoption (15 mai 2014) et ce n'est que maintenant qu'il commence à être utilisé par les États membres. En fait, bien que le FEAMP soit essentiel pour atteindre les objectifs ambitieux énoncés dans la politique commune de la pêche (PCP), jusqu'au septembre 2017, seulement 1,4% du fonds a été utilisé. Le secteur a également appelé à un fonds de pêche spécifique, flexible et simplifié après 2020, avec une allocation budgétaire plus importante et beaucoup moins de bureaucratie, permettant son utilisation intégrale dès le début.